Trouver l’équilibre entre tourisme et vie à l’année
Tous les lourmarinois ont la chance de vivre dans un beau village, vivant été comme hiver, aux finances saines, et avec de belles perspectives devant lui. La convivialité y est centrale, et la population se retrouve à l’occasion de divers événements, comme la cérémonie des voeux, qui détaille le bilan de l’année passée et les perspectives de l’année à venir, l’aïoli villageois (300 personnes à chaque édition), le carnaval, le repas villageois de la fête foraine, le marché des producteurs du mardi, les ateliers citoyens et les nombreux évènements culturels, un tissu associatif en pleine expansion et soutenu par la mairie…
Bien sûr tout n’est pas parfait : il y a beaucoup de tourisme, en période estivale et les jours de marché, les locations saisonnières se multiplient, il est difficile d’acheter une maison ou un appartement car les prix de l’immobilier montent inlassablement.
Que fait la Mairie ? Tout ce qui est en son pouvoir, sur chacun de ces dossiers, avec opiniâtreté et détermination. Mais certaines personnes choisissent de diffuser des informations simplistes et approximatives dans le but de diviser le village sur ces questions. Nous souhaitons donc une fois de plus répondre point par point aux bruits qui courent, dans les rues et dans certains médias.
Accompagner la nécessaire évolution du tourisme
Le tourisme est contenu autant que possible par des actions concrètes : déréférencement de Lourmarin sur les programmes des autocaristes (seulement 3 emplacements bus réservés pour le château), réduction du marché avec ¼ d’exposants en moins depuis 3 ans, diminution de moitié des foires et brocantes (et cela va continuer à baisser en 2024).
En ce qui concerne les locations saisonnières, la mairie a longuement travaillé sur un règlement limitant, qui attend la validation de la préfecture.
Ce ne sont pas quelques chambres d’hôtels qui vont créer du sur tourisme. La majorité de nos visiteurs sont des « excursionnistes » qui viennent de la région proche, pour profiter l’espace d’une journée de l’offre dynamique des commerces et des restaurants, dans le cadre préservé d’un beau village. Excursionnistes ou séjournants, ce sont nos visiteurs qui permettent à nos commerçants, bars et restaurants… de vivre, et de garder notre village vivant toute l’année.
Le tourisme est une industrie fortement poussée par la région, et par le pays dans son ensemble, il ne peut se traiter comme une simple affaire de village. De plus, il va évoluer dans les années qui viennent, s’étaler davantage sur l’année au détriment de l’été, et être de plus en plus orienté vers le « slow tourisme » qui favorise l’expérience et le respect de l’environnement.
Optimiser le stationnement pour le confort et la sécurité de tous
L’équipe municipale travaille sur ce sujet depuis de nombreuses années, dans le but d’accueillir les voitures locales et de passage, dans des conditions de confort et de sécurité acceptables.
La commune dispose de 850 places de stationnement autorisées occupées par les habitants, les commerçants (une centaine) et les visiteurs de toute nature dont 60 000 visiteurs au château. Auxquels il faut rajouter les forains le vendredi (140). Ce sont au moins 500 voitures qui sont mal garées sur les trottoirs ou en bord de routes et de chemins, sur les emplacements réservés au bus pour le château, sur le terrain de boules sur les espaces classés comme la Plantade ou sur des espaces privés, devant des portails de maisons…
La sécurité, un impératif absolu
La municipalité est consciente du manque de places de stationnement depuis de nombreuses années. 3 emplacements ont été réservés dès 2014, lors de la rédaction du PLU. Contrairement à ce que certains essayent de faire croire, ces parkings ont pour projet d’absorber le stationnement anarchique, et potentiellement dangereux quand les trottoirs sont impraticables par les piétons, et non de créer un « appel d’air » fantasmé et assez ridicule.
Pour ce qui est des hôtels, l’achat du bâtiment du futur hôtel de la Fontaine est une transaction privée. Sa transformation en hôtel a fait l’objet d’une autorisation d’urbanisme de la mairie après avis favorables de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF). Mais à tout prendre, préfère-t-on un hôtel ou une résidence secondaire de plus, habitée 4 semaines par an ?
L’extension de l’hôtel du Galinier, quant à elle, n’a pas encore été approuvée par le Conseil municipal, qui a choisi de suivre les remarques de la commissaire enquêtrice. Un projet remanié est actuellement en cours d’élaboration, qui répondra à ces remarques, et qui sera présenté aux organismes concernés et à la population lourmarinoise avant approbation par le Conseil municipal.
Diviser au lieu de dialoguer
Pour autant, une nouvelle association « Vivre à Lourmarin » tente de diviser le village en accusant la mairie de vouloir toujours plus de tourisme (et pourquoi le voudrait-elle ?). Pour ce faire, elle n’hésite pas à mélanger les sujets et déformer les faits. La fermeture du bureau de poste, la vente de l’hôtel de la fontaine, sont présentées comme des volontés municipales, ce qui est rigoureusement faux. Ensuite, tout est reproché, de la création de parkings pourtant clairement nécessaires depuis de nombreuses années, à l’extension d’un hôtel qui répond non seulement à un besoin pour l’ensemble du territoire, mais qui créerait des emplois et qui serait précieux pour le développement de La Fruitière Numérique…
On peut s’interroger sur les véritables motivations de l’association. Parmi ses fondateurs, on trouve plusieurs personnes concernées à titre personnel par les projets dénoncés. Lors de leur réunion de lancement, elles ont omis de préciser que l’une possédait un des terrains réservés sur le PLU pour la création d’un très modeste parking (et qu’elle avait fait un recours en 2018 sur ce sujet contre PLU qu’elle a perdu), et l’autre que l’extension prévue de l’hôtel du Galinier jouxtait son jardin (…) Difficile de déterminer ensuite l’honnêteté de leur combat.
Pour finir, on se demande qui cette association représente vraiment. On ne croise pas ses membres lors des manifestations conviviales du village, ni dans les rencontres organisées par la mairie pour échanger. On y trouve beaucoup de nouveaux venus, qui, s’ils sont les bienvenus, devraient respecter un peu mieux l’histoire du village, les élus et les lourmarinois qui les ont élus. La mairie fait son travail, mais doit dégager un temps non négligeable pour répondre aux fausses infos, aux bruits qui courent, aux contre-vérités qui circulent. Ce que l’on retiendra, c’est qu’il est toujours plus facile de diviser que de fédérer, de critiquer que d’agir. Nous ne pouvons qu’espérer que le dialogue et l’intérêt général l’emporteront sur les intérêts particuliers et la volonté de diviser, pour le bien de notre village et de son avenir.
Pour aller plus loin sur ce sujet, retrouvez notre dossier spécial Tourisme dans le dernier numéro de l’Echo de la Combe, qui sera distribué en boite aux lettres.